- copiage
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• 1766; de copier♦ Le fait de copier (dans un examen), d'imiter servilement.copiagen. m. Action, fait de copier qqch. Durant un examen le copiage est interdit.⇒COPIAGE, subst. masc.Le fait de copier.A.— Reproduction automatique d'une pièce, sur une machine-outil, d'après un modèle donné (d'apr. Lar. encyclop.).B.— Péjoratif1. Fraude d'un élève qui copie pendant un examen :• ... elle [cette facilité] encourage la pratique du copiage, sur laquelle on ferme trop les yeux dans les examens stimulants, et que certains candidats sont tentés d'appliquer le jour de l'examen décisif.J. CAPELLE, L'École de demain reste à faire, 1966, p. 155.2. Imitation servile (attesté ds ROB. Suppl. 1970).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1766 « action d'imiter servilement l'œuvre d'autrui » (J.-M. PAPILLON, Traité hist. et pratique de la gravure en bois, t. 2, p. 4), attest. isolée; [1930 au Canada (Canada)]; 1970 (ROB. Suppl.); 2. [1926 en Suisse romande « action de copier frauduleusement (d'un écolier) » (PIERREH.)]; 1961 (Lar. encyclop.); 3. 1961 « reproduction automatique d'une pièce sur machine-outil » (ibid.). Dér. de copier; suff. -age.
copiage [kɔpjaʒ] n. m.ÉTYM. 1766; de copier.❖1 Action de copier. || Le copiage scrupuleux, exact, d'un texte.♦ Spécialt. Fait de copier (dans un examen), d'imiter servilement.2 (1961). Techn. Reproduction automatique (d'une pièce) sur une machine-outil.
Encyclopédie Universelle. 2012.